Balade prévue et imprevue...The magic is everywhere!

Abygaëlle avait eue vent d'une sortie dans la capitale. Il faut aussi avouer qu'elle n'y avait encore jamais mis les pieds, la ville Limières, Paris, cela la faisait rêver. Elle imaginait déjà, la Tour Eiffel, la Grande Dame de Fer, les Galleries Lafayettes, le Trocadéro, les Champs Elysées, les Jardins des Tuileries, le Jardin du Luxembourg, le Quartier Latin, la Cathédrale Notre-Dame, le Louvre ... non, c'était trop beau pour être vrai, il fallait y voir pour y croire. Tout c'était fait au bouche-à-oreille, aucun panneau, aucune annonce sur le panneau d'affichage, aucun prospectus, aucun parchemin, aucune affiche, c'était pour les chanceux. Et Aby en faisait partie, elle qui était préfète, et qui plus est, en chef, entendait beaucoup de choses et mâlgrè que cette nouvelle lui paraisse plus comme une rumeur, elle décida tout de même d'aller y vérifier, sous le fameux dicton "Qui ne tentes rien n'as rien !".
Une fois prête, la jeune se rendit au dît lieu, point de rendez-vous, la cour de l'école, et là ô surprise, elle y vue Johanne, la préfète des falconia toute fraichement élue, et leur professeur de métamorphose et directrice. Pour sûr, cela relevait d'une sortie exceptionnelle, et la jeune Desanges s'était revêtue pour l'occasion d'une robe robe en soie fine beige et d'une grande veste grise par dessus en laine, orné d'une fleur en tissu, elle portait également un colan noir et des richelieu. Aussi salua t-elle Mélusine et Jenny.

Abygaëlle pensait déjà à Paris, la Tour Eiffel, les Champs Elysées, le Jardin des Plantes, celui du Luxembourg et des Tuileries ... le Quartier Latin, le Musée de Louvre, le Palais Bourbon ... etc ... mais ce qu'elle attendait surtout, car tous ces monuments elle les avait déjà vu dans les livres même si les voir en vrai était impressionant. Non, ce qu'elle attendait véritablement, c'était le Paris Magique, le Pari Sorcier, elle connaissait le Chemin de Traverse et l'Allée des Embrumes anglaise mais n'avait encore, jamais mis les pieds, enfin jusqu'à ce jour espérait-elle dans ses correspondants français.

« Wouaw Aby ! Tu va faire tourner la tête de bien des gens comme ça ! »

La jeune fille en question se retourna afin de trouver qui était l'origine de ce compliment, et n'en trouva pas moins que Jenny, souriante comme toujours, la deuxième année lui rendit son sourire avec un malicieux clin d'oeil.
Soudain, des bruits de talons se firent retentir, toute la petite troupe se retourna et Abygaëlle dévisagea la nouvelle venue des pieds, origines même de ce bruit, jusqu'à la tête. Et là ce fut le choc, tout autour d'elle semblait s'effacer et les personnes s'écarter alors qu'il n'y avait plus qu'Elle dans son champ de vision. Anna, Anna Garner, sa meilleure amie, celle qui l'avait aidé à sortir de sa coquille et qui l'avait lâchement abandonné sans un mot ni un aurevoir, ne lui laissant que son pauvre petit chat devenu orphelin aux soins de la préfète. Cette dernière lui en voulut beaucoup, énormément même, et malgré qu'avec l'arrivée de Johanne, elle s'était rendue compte ô combien Anna lui avait apportée, la revoir débarquer ainsi à l'école, comme si elle ne l'avait jamais quittée, l'air de rien, en talons hauts, robe tapante et petite pochette fit ressurgir, le mépris qu'elle éprouvait. On était à BeauxBâtons pas à un défilé ... La jeune fille détourna le regard et n'accorda même pas un regard ni une parole à son ancienne amie. La haine l'envahissait, de l'avoir abandonné comme cela un jour, qu'elle rentrait de leur remise de diplômes de premières année et trouvait leur chambre vide des affaires d'Anna. Rancunière ? Oui elle l'était. Depuis le départ d'Anna, Abygaëlle s'était retrouvée seule dans la chambre qu'elles occupaient les deux depuis leur arrivée à BeauxBâtons il y avait de cela deux ans bientôt. Elle n'arrivait pas à oublier ni à lui pardonner son départ précipité qui l'avait très profondément blessée, elle qui tenait tant à Anna, elle voyait à présent que ce n'était pas réciproque, elle qui se considéraient comme des soeurs, elle découvrait une nouvelle Anna qui ne lui avait laissé pas même un aurevoir griffoné sur un bout de papier, aucune explication, aucune nouvelle depuis un an, cela promettait d'être la guerre froide.

Cerconor :
Abygaelle Desanges
Anna Garner

Falconia :
Johanne Plessy
Aurélia Nivers

Loupocan :
Nicolas de Tristepin
Dragonita de la Cascade

Nicolas fut le seul à s'adressa à Anna, mais cette dernière ne répondit pas et Abygaëlle sentait son regard sur elle mais elle se refusa à détourner les yeux de la chevelure blonde de Johanne.
C'est alors que la directrice intervint, elle prononça le délair immédiat pour l'inscription à la sortie et annonça ses recommandatiosn et conseils à ses élèves. Nombreux étaient surpris d'être ainsi lâchés en quelque sorte dans la capitale, mais au fond, Aby savait qu'il n'y avait aucun danger et que si Mélusine leur faisait confiance, c'était pour une bonne raison et que ces bracelets devaient être fiables et sécures. Puis la directrice passa dans les rangs et distribua à chacun les fameux bracelets, gratifié d'un merci à chaque fois, ce à quoi elle répondit toujours d'un inlassable sourire amical. Elle cella les bracelets aux poignets de ces élèves, puis se recula pour faire apparaitre une élégante limousine noir aux armoiries de l'académy et y pénétrer à l'intérieur. La préfète entendit les souffles des élèves impressionnés et elle monta à la suite des étudiants, à l'intérieur de la voiture moldu.

Mélusine distribua les bracelets magiques qui devraient leur servir de système d’arme en cas de danger. La blondinette observa le sien. C’était un bel objet, finement travaillé. Lorsque Mélusine avait verrouillé le sien, elle avait sentit comme une petite décharge sortant du bracelet et suivre tous le parcours veineux qui se caché en elle. Puis elle se reconnecta sur ce qui se passait autour d’elle. La nouvelle venue, Anna apparemment si elle en croyait les dire de Nicolas, n’était pas la bienvenue pour tout le monde à ce qu’elle pouvait voir. Abygaëlle c’était figé en la voyant arriver comme une fleur, et avait détourné le regard. Jenny, elle par contre, ne pouvait en détacher les yeux de ce qu’elle était belle. Bien qu’un peu voyante.

Mélusine brisa le silence et fit venir ce qui leur permettrait d’aller à Paris sans se faire trop repérer. C’était une longue voiture noire, d’où émanait un sentiment de sécurité et de classe. Les autres était tout exciter à l’idée de faire le voyage dans se véhicule que certain n’avait encore jamais vu. La directrice y entra en premier, ouvrant la voie au autres. Elle entra la dernière et s’assit à coté d’Abygaëlle, qui semblait encore troublé, et ferma la portière derrière elle. C’est partie pour Paris !

*J’espère que tout va bien se passer !*

Le trajet c’était fait sans encombre et dans un calme relatif, avec une petite tension en arrière plan. Peut être Est-ce dû à la nouvelle venue. Jenny ne sans souciait pas trop et profita du voyage pour admirer le paysage. Le trajet ne fut pas et ils purent bientôt voir la capitale. La jeune fille commençait à gigoter sur son siège tant elle était impatiente, elle s’avait déjà ce qu’elle allait faire.

La voiture filait sans bruit dans les rues et ruelle jusqu’à la place de l’étoile, une sorte de gros rond point dont tout le monde fait un fromage. A cette heure de la matinée il n’y avait de monde, ce qui permettait de mieux voir l’édifice qui trônait au centre de la place.

Leur professeur leur dit qu’il pouvait y aller, mais qu’il devait impérativement être ici à midi pile. Ce qui leur laisser pas mal de temps. La place de l’étoile était tout près du quartier magique de Paris, d’après ce que lui avait dit sa mère, a quelque rues seulement.

La jolie blonde regarda le reste des élèves, et s’approcha de Mélusine, pour l’informer de son projet.

« Je compte aller dans le quartier magique, qui se trouve juste à coter. »

La directrice lui fit oui d’un signe de tête et la jeune fille posa un regard interrogateur sur les autres, leur signifiant que s’il voulait se joindre à elle ils pouvaient, puis elle se dirigea vers une petite rue pas très accueillante.